« Je pense que François Hollande a volé l'élection présidentielle de 2017 aux Français. J'ai le sentiment que le monarque a piétiné la volonté du peuple », s'indigne Benjamin Millo. Cet étudiant de 21 ans, qui milite chez Les Républicains depuis fin 2016, est persuadé qu'il y a eu « une instrumentalisation de la justice ». L'enquête que vient de publier Le Point , selon laquelle le Parquet national financier (PNF) a utilisé en secret des méthodes intrusives (des avocats ont été écoutés et leur portable géolocalisé) pour mettre en cause Nicolas Sarkozy dans l'affaire Paul Bismuth, a ravivé la plaie chez les militants de droite.
Ils sont plus que jamais persuadés que la justice s'est acharnée sur l'ancien président de la République. Puis, plus tard, sur François Fillon, candidat LR à la présidentielle en 2017 : pour eux, la justice a biaisé la démocratie en empêchant l'élection de leur champion alors largement en tête dans les sondages d'opinion.
« C'est quand même étrange… »
« Depuis 2012, la succession des enquêtes judiciaires qui ont visé Nicolas Sarkozy et François Fillon a incontestablement pesé sur le résultat du scrutin de l'élection présidentielle en 2017, note Bertrand Gasiglia, secrétaire départemental adjoint de la fédération Les Républicains des Alpes-Maritimes. Les enquêtes ont-elles été ouvertes par hasard ou opportunément ? La question est légitime dès lors
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